Plantes médicinales depuis Hippocrate le père de la médecine en 400 av JC

Connues depuis l’antiquité, aromatiques, sédatives ou curatives, les plantes médicinales peuvent se révéler redoutables même à faible concentration avec 1 dose infinitésimale extraite

C’est Hippocrate qui différencie usage interne et usage externe et qui définit la notion de dose qui permet de distinguer la drogue du poison dans l'extrait actif de la plante

Il existe différentes formules comme les extraits de principe actif de plantes fraiches ou à base de poudre sous formes, de solution hydroalcoolique ou de teinture mère à base d’alcool à diluer dans l’eau, les hydrolysats, les eaux florales, les masseras, les infusions, les décoctions, les huiles essentielles et les essences, sont tant de procédés d’extraction du principe actif de La plante qui garantissent a pureté du produit selon le principe médicinal qui emploi la dose à partir de fraction de 1 mg.

Un petit rappel de l’histoire des plantes qui ont constituées un enjeux crucial dans la conquête du pouvoir: on peut citer “les empoisonneuses” , ces femmes intrigantes qui maniaient les poisons utilisant les plantes  contenant des substances toxiques à forte concentration, rendant ainsi leurs services sous le règne de Louis XIV afin d’éliminer les personnages pouvant déranger le pouvoir ou une personne influente dans les affaires intérieures des états.

Le poison est vieux comme le monde: les Empereurs Romains avaient la phobie d’être empoisonnés eux-mêmes, par ces compositions, a base de plantes et de métalloïdes par procédés alchimiques obtenues, qu’ils réservaient à leurs Ennemies. l’empire romain d’orient a payé par son déclin le prix du Pillage et du maniement de “ces épices” venues d’orient.

Cette tradition du maniement des poisons comme une arme létale , héritée de l’empire romain d’orient, est restée active, devenue tout un savoir faire reconnu, célèbre Chez “les Borgias” qui ont dirigés de main de fer L’Italie sous la renaissance.

Ces poisons étaient masqués par les remèdes àbase de plantes médicinales: voir l’ouvrage « De Materia Medica » de Dioscoride considéré comme le père de la pharmacologie, écrivit un document majeur sur la botanique et les remèdes. L’ouvrage fut traduit en arabe au Xe siècle.

François Magendie réunit, dans un seul et même processus, la pharmacie chimique, la pharmacologie et la thérapeutique, préfigurant ainsi des principes actuels de production industrielle et d'évaluation des nouveaux médicaments

François Magendie, né en 1783 est un médecin et un éminent physiologiste français qui a réalisé des travaux pharmacologiques dont la parution En 1822 dévoilera une sorte de guide pratique des médicaments dans lequel il a établit les aspects physico-chimiques et les normes d’usage thérapeutique.

Ce sera sous la forme de Formulaire que paraîtrons neuf éditions en français, et des traductions en anglais, allemand, néerlandais, italien et scandinave; poursuivant ainsi ses travaux en association avec plusieurs pharmaciens chimistes, dont Pelletier et Caventou. 

 

Les substances végétales comme l’opium, l’écorce de quinquina, l’écorce de saule, la noix vomique et d’autres plantes médicinales se présentaient alors sous forme de poudre ou d’extrait. Ce sera désormais sous la forme de fractions actives: les alcaloïdes, qui seront objet d’expérimentation. 

Ces nouvelles substances tirées des premières sont la morphine, la quinine, la strychnine, la codéine, l’émétine  entre autres substances dont Magendie va établir pour chacune d’entre elles les normes d’usage thérapeutique en passant par les aspects physico-chimiques: il étudiera l’effet sur l’animal et établira l’évaluation chez l’homme.

La médecine orthomoléculaire qui a été le fer de lance de Linus Pauling, prix Nobel de chimie 1954 pour ses travaux décrivant la nature de la liaison chimique

 Le Docteur Linus Pauling  recommande une consommation de vitamine C de 2 à 20 g/jour qui peut être augmentée en cas de maladie, en se basant sur les premiers travaux d’Irwin Stone. Linus Pauling a étudié le rôle de la vitamine C concernant l’état préventif naturel des défenses immunitaires face au rhume et la mobilisation des cellules saines de l’organisme pour lutter contre les cellules cancéreuses. Il prenait lui-même quotidiennement 10 grammes de VITAMINE C et traversa le 20 -ème siècle de 1901 à 1994 où il s’éteint.

Cette vitamine, administrée « sous une forme adéquate, au moyen de techniques appropriées, en doses suffisamment fréquentes, en doses suffisamment élevées, en conjonction avec certains agents et pour une période suffisante », serait capable de prévenir voire de guérir un grand nombre de maladies, notamment la grippe, le cancer, ou les maladies coronariennes. Ces hypothèses sont actuellement étudiées par d’autres scientifiques dans le monde et concerne les pathologies suivantes :la grippe,  le cancer, les maladies cardio-vasculaires, rénale, la goutte, le cholestérol, les problèmes respiratoires et bien d’autres effets bénéfiques sur l’organisme sont reconnus depuis un siècle.

Dans un contexte de santé par les plantes, je vous propose une comparaison étonnante qui concerne la concentration de vitamine C puissant antioxydant capable de booster l'immunité et renforcer l'organisme contre les virus et bactéries les plus résistantes:

Prenons l’exemple de la Vitamine C naturelle contenue dans les fruits et plantes vertes, elle porte différents noms comme acérola; la teneur en vitamine C pour 100 grammes de végétaux se trouve en faible concentration dans les agrumes et en forte concentration dans les baies et plantes vertes

  1. Camu-camu, une baie d’Amazonie contient entre 2 400 – 3 000 mg de vitamine C
  2. Acérola, une petite cerise du Brésil contient entre 1 000 – 2 000 mg de vitamine C 
  3. Baie d’églantier ou Cynorrhodon contient entre – 750 -1 600 mg de vitamine C 
  4. Argousier contient 750 mg de vitamine C 
  5. Amla, ou « groseille indienne » contient 720 mg de vitamine C 
  6. Ortie (Urtica dioica), ou « grande ortie » contient 333 mg de vitamine C 
  7. Goyave contient 243 mg 
  8. Cassis contient 200 mg
  9. Persil contient 170 mg
  10. Lycium barbarum (Baie de Goji) Séchée contient 148 mg

  1. Navet contient 139 mg
  2. Oseille contient 124 mg
  3. Poivron rouge, estragon, chou vert contient 120 mg
  4. Fenouil, piment contient 100 mg
  5. Kiwi contient 80 mg
  6. Chou de Bruxelles ou rouge contient 75 mg
  7. Citron contient 65 mg
  8. Orange, Fraise, chou-fleur, cresson, cerfeuil contient 60 mg
  9. Épinard, mâche contient 50 mg
  10. Pomme de terre contient 15 mg
  11. Cerise contient 10 mg

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Aussi, il appartient à chacun, d'expérimenter en pleine conscience, les chemins qui mènent au corps sain en utilisant la connaissance en matière de Phytothérapie & Pharmacopée

  1. Choisir parmi les plantes médicinales curatives celles les mieux adaptées à son état somatique du moment
  2. Rechercher la forme la plus adaptée à son alimentation et son style de vie
  3. Tester la dose qui permet l’entretien du corps au quotidien pour obtenir l’effet souhaité
  4. Définir la durée de la prise du produit selon votre ressenti
  5. Calculer le nombre de prises en fonction de qui est recommandé étant en principe indiqué par recommandations sur l’emballage